Dans un paysage où la langue française devient un pont vital vers l’intégration, la récente proposition de loi sur l’immigration en France soulève des questions cruciales. Désormais, les niveaux de compétence linguistique requis pour l’intégration vont de l’A2 au B2, offrant ainsi une gamme plus large d’exigences linguistiques pour les différents statuts d’immigration. De plus, il est prévu que le niveau minimal de maîtrise du français nécessaire pour obtenir une carte de résident ou la naturalisation soit relevé à B1 et B2.
Les cours de Français Langue Étrangère (FLE) deviennent plus que jamais essentiels pour les aspirants à l’immigration. Cependant, cette évolution survient à un moment où les centres de formation sont déjà surchargés, créant des délais considérables pour l’accès à l’éducation linguistique et aux examens requis. Pour les immigrants aspirant à s’intégrer pleinement dans la société française, cette évolution législative représente un défi significatif.